5 L'être sportif
Introduction
S'il est bien une personne qui est vivante c'est le sportif. Non seulement il échange plus d'énergie et d'informations que n'importe qui d'autre mais en plus il fait ce qui caractérise le plus l'ordre animal - dont nous faisons parti - : il agit. Par l'action, il apprend, se transforme. Bref il est plus que vivant. Et pourtant, vivre intensément c'est aussi côtoyer la mort. Dans l'activité physique intense, la constance du corps est menacée - les cellules se dépolarisent, l'acidité sanguine augmente.. -, la douleur associée au déséquilibre organique est à son paroxysme.
Cette dualité entre la vie et la mort, le plaisir et la douleur se retrouve dans l'activité psychologique qui entoure la performance. Le stress précédant la course, l'impression de ne plus pouvoir rien faire de bon, la peur de ne pas être à la hauteur, la peur plus intense encore de la souffrance. Pendant la course, l'envie d'abandonner quand la douleur est trop présente et après. Après la course, le soulagement de ne plus avoir mal, le sentiment gratifiant d'avoir accompli un acte même minime, et l'apaisement ; le bien-être biologique qui suit l'effort.
Plus généralement, ce sont tous les comportements et toutes les motivations humaines qui se retrouvent, souvent exacerbés dans le sport.
Si vous êtes sportif, vous comprenez l'importance qu'il peut y avoir à vous connaître pour faire face au mieux aux situations du moment et pour assurer votre progression sur le long terme. Si vous êtes entraîneur, votre avez une grande part à jouer dans la façon qu'ont vos athlètes d'appréhender leur pratique. Selon les attitudes que vous adoptez, vous pourrez être un facteur supplémentaire de stress ou un véritable point de repère qui rassure et motive. La connaissance du profil psychologique de vos athlètes vous permettra de leur proposer des situations et de leur tenir des propos adaptés.
5.1 Apprendre à connaître un sportif : Les catégories d'êtres
Nous avons déjà caractérisé les différents types "d'êtres intimes". Nous avons classé les personnes en quatre catégories en tentant de donner une attitude à privilégier envers chaque profil psychologique. Cette démarche peut être entreprise au niveau sportif. Ce qui suit devrait vous permettre de déterminer facilement le profil psychologique d'un sportif.
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Observez son comportement face à l'échec et la réussite. Est-il plutôt à la recherche de la réussite ou à l'évitement de l'échec ?
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Ecoutez les explications qu'il donne à ces échecs et succès. Rend-il compte de ses réussites et de ses échecs par des facteurs stables (talent, travail suivi // manque de qualités.) ou instable (chance, conditions du moment // mauvaises conditions atmosphériques, manque d'entraînement.), par une cause interne, qui dépend de lui (accélération mise au dernier tour // manque de vigilance) ou externe et ne dépendant pas de lui (faiblesse // force des adversaires ).
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Relevez ce qu'il attend de sa pratique sportive. Est-elle orientée vers lui ou vers un gain extérieur à lui. Cherche-t-il à s'améliorer à progresser ou à battre les adversaires pour être le meilleur ? Parle-t-il du plaisir de faire ou de gagner ?
Vous observez que le sportif cherche la réussite, explique cette réussite par des facteurs stables, qui dépendent de lui. De plus, il se situe par rapport à lui avant de se poser par rapport aux autres ; il accepte la défaite. Vous avez à faire à une personne qui non seulement est stable et sûre d'elle mais en plus une personne qui saura garder cette assurance dans l'avenir et dans des conditions difficiles. Il fait partie de la première catégorie d'être que nous avions dégagée : les universels
Le sportif cherche avant tout à éviter l'échec. Il explique ses réussites par des facteurs instables et extérieurs alors que ses échecs sont dus à des facteurs stables et internes. Vous avez devant vous une personne très fragile qui risque d'abandonner à la première difficulté. Elle fait partie de la catégorie 4 : les résignés. Vous devez tout faire pour rassurer, encourager cette personne, la mettre dans des situations favorisant la réussite.
Intermédiaire entre ces catégories se trouve l'être qui se situe par rapport à l'extérieur dans ses attentes comme dans ses explications des échecs. Il veut être le meilleur, explique ses réussites par ses qualités mais rend compte de ses échecs par des facteurs qui ne remettent pas en cause ses qualités intrinsèques (manque d'entraînement, vent.). Il paraît sûr de lui mais est plus certainement instable et très peu en accord avec sa propre valeur. Il estime devoir être considéré en fonction de ce qu'il fait et pas par ce qu'il est. A ces personnes, vous pouvez rappeler qu'il n'est pas de progression sans échec et qu'en aucun cas celui-ci ne détermine la valeur que vous lui accordez.
Si vous voulez simplifier encore votre observation, regardez l'attitude de la personne face aux difficultés dont la défaite fait partie. Elle est un puissant révélateur de sa psychologie. Assume-t-elle ou non la responsabilité de l'échec ? Vit-elle l'échec comme un moyen de continuer à progresser ou comme une remise en cause de sa valeur ?
Elle assume et le prend comme un moyen de progresser, c'est une personne stable (catégorie 1).
Elle n'assume pas et après avoir accusé le coup le prend comme une source de progression ; c'est une personne instable qui tend à se cacher sa fragilité (catégorie 2). Selon la gravité du problème rencontré, cette personne utilisera de manière de plus en plus marquée une ou plusieurs techniques de défense ou elle s'effondrera d'un coup.
La personne n'assume pas l'échec et le vit comme une remise en cause de sa valeur. Elle est fragile et doit être encouragée (catégorie 3).
Elle assume l'échec et le vit comme une confirmation de sa piètre valeur. Elle est résignée (catégorie 4) et doit être rassurée.
Quelque soit la catégorie d'être, il nous semble important de dire que ce qui fait l'humain c'est sa capacité à se dépasser, à accomplir des efforts pour progresser, à tirer partie de ses faiblesses pour en faire des atouts. Il nous semble important de répéter qu'on ne progresse jamais que par rapport à soi-même. Important de signaler que l'exercice en lui même est, plus que le résultat, le but de l'activité, qu'il participe plus que le résultat à forger notre être. Primordial de répéter inlassablement que la valeur ne dépend jamais des résultats obtenus ; qu'un être humain est bien plus que ce qu'il parvient ou non à faire.
Ces simples rappels peuvent permettre grâce à un travail d'intégration de diminuer le mal-être qui accompagne une situation stressante comme une compétition. Ils gagneront toutefois à être accompagnés d'un travail sur la gestion du stress.
5.2 Gérer le stress
C'est une banalité que de rappeler qu'une certaine dose de stress permet de faire face de manière appropriée à l'activité intense qui accompagne la pratique sportive. Toutefois si vous êtes ou si vous avez à faire à un sportif très anxieux voilà ce que vous pouvez ressentir avant une compétition ou un entraînement intense.
Les muscles se crispent, la respiration s'accélère, le coeur s'emballe, la bouche s'assèche et les mains deviennent moites. Toute l'attention du sportif est tournée vers les peurs, les inquiétudes : peur d'échouer, peur de ne pas réussir à faire, peur d'avoir mal. A ce stade, c'est la course entière qui est compromise. Les muscles se fatiguent, la coordination et le contrôle de la gestuelle diminuent.
La dose de stress que ce sportif doit gérer risque de lui faire perdre ses moyens avant de concourir. A terme, elle risque de lui faire abandonner la pratique.
Au-delà des techniques de retour à soi que nous avons déjà abordé, des états d'esprit très simples à définir lui permettront de prendre confiance en lui. Car c'est bien de confiance en soi qu'il s'agit. Au-delà des aspects extérieurs - réussites, encouragements. - le premier élément intérieur de la confiance en soi est le regard que l'on se porte.
5.2.1 le critique intérieur
Toutes les études montrent que ce ne sont pas tant les événements qui déterminent notre humeur que la vision que nous en avons. Le moindre problème pourra sembler une catastrophe à une personne alors qu'une autre traversera les pires malheurs en gardant un optimiste inébranlable. Ce rapport que nous avons à la vie s'exprime grandement dans toutes les situations.
Le critique intérieur est cette petite voix qui dit : je n'y arriverai jamais ; mieux vaut abandonner ; je vais souffrir ; de toutes façons je n'ai pas assez de qualités. Ce critique compare pour nous dévaloriser : ils ont l'air vachement bon ; ils sont meilleurs que moi. Il se transforme vite en angoisse dévorante, utilisant tous les éléments pour renforcer la peur : il y a du vent, je ne suis jamais bon avec le vent ; j'ai mangé trop tard je n'aurai pas digéré pour la course. Et pour finir il prévoit que le futur sera désastreux : je n'arriverai pas à suivre ; je vais coincer ; je vais souffrir. Ce rapport au futur est particulièrement important.
Nous avons dit que de part son évolution, notre cerveau a tendance à se représenter de manière négative ce qui va advenir. Si en plus nous avons un tempérament anxieux, le futur risque d'être le lieu de toutes les calamités. Si pendant ou avant une course, un athlète anxieux se représente sa course, il verra ce qu'il y a de plus désagréable ; la défaite et surtout la douleur associée à l'incapacité de faire. Or se représenter ces états c'est déjà les faire vivre au corps. Nous avons envisagé le résultat ; l'athlète perd la course avant de la courir.
Généralement, tout jugement porté par l'athlète sur sa pratique et qui engage l'affectif a des effets négatifs sur la performance. Bien sûr, il est important d'apprendre et pour cela de prendre en compte ce que l'on fait. Mais l'apprentissage suppose une prise de recul, un examen objectif de ses comportements. Ce n'est pas ce que font les sportifs lorsqu'ils parlent de leurs réalisations. Ils ont plutôt tendance à juger en termes de bons et mauvais.
Nous avons tout à gagner à analyser nos gestes sans les juger. Remplacer : je n'ai même pas réussi à accélérer par : j'ai utilisé une foulée trop grande pour être réactif.
Se donner les chances de continuer à progresser malgré l'échec c'est aussi faire taire le critique intérieur.
5.2.2 Faire taire le critique intérieur
Plusieurs moyens permettent de ne plus avoir à subir les assauts du critique intérieur. Le premier consiste tout simplement à remplacer chaque formule négative par une pensée positive.
Arrêter les pensées négatives
Pour arrêter les pensées, il convient d'avoir recours à un déclencheur et de le faire suivre de la fixation de l'attention.
Un déclencheur est un mot, un geste, une mimique. toute attitude simple que le sportif va appliquer à chaque fois qu'il prendra conscience d'une pensée négative. Dès qu'une idée néfaste arrive, l'athlète dit "hop" par exemple comme pour marquer le passage à un autre état d'esprit. Ensuite, il gagnera à se concentrer sur une image, un objet, un aspect de la tâche qu'il accomplit.
A propos de concentration nous devons signaler deux points importants.
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Toute pensée orientée vers le passé ou le futur aura tendance à provoquer des associations, à enclencher tout un affectif qui risque de faire revenir les pensées négatives. Apprendre à centrer son attention sur le présent permet d'éviter de tels errements.
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la centration de tous les sens et particulièrement de la vision sur un point facilite grandement l'arrêt des pensées. L'athlète qui court sur piste peut par exemple se donner la ligne d'arrivée comme point fixe permettant d'activer un comportement orienté et pas un autre. En fait, le sportif peut utiliser, toutes les techniques de concentration que nous avons déjà rencontrées. Elles vont permettre de remplacer le flot des pensées par une chose simple avec laquelle il a des affinités. Il s'agit à nouveau de remplacer une habitude par une autre ; de créer un automatisme qui au lieu d'affaiblir permet de se renforcer.
Plus généralement, les déclencheurs peuvent devenir de véritables points de repère.
Les repères
Les repères constituent une deuxième méthode permettant de retrouver un peu de calme au milieu de l'anxiété. Les repères sont des mots, des objets réels ou représentés, des images. qui permettent de faire le lien avec des valeurs, une ambiance de calme et de sérénité. Ces repères vont, par habitude, déclencher des réactions attendues. Le mot sérénité peut être associé à une diminution du stress ; le mot relâchement être invoqué lorsque arrive les crispations ; le mot léger lorsque les pieds commencent à taper le sol. Un objet familier représentant un vécu et des valeurs peut également servir de repère.
A chacun de trouver les mots, les choses, les personnes. qui raisonnent en lui puis de les associer à un comportement recherché. En même temps qu'ils seront des déclencheurs, ces choses seront des points de repères, des aides qui ramèneront celui qui les utilise vers l'essentiel. Parfois, les repères peuvent être une suite de comportements bien établis. Les psychologues parlent alors de routine. L'objectif est toujours le même ; mettre le pratiquant dans des situations qu'il connaît et qui lui appartiennent.
Il s'agit simplement d'opposer à un stress des valeurs apaisantes ; de palier un état de mal être par une ambiance positive.
Penser positif
Formule souvent utilisée mais qui suppose l'effort que requiert toute transformation intérieure. L'idée est effectivement simple : remplacer chaque critique, chaque pensée négative par un encouragement.
Dès que vous prenez conscience d'une pensée négative, respirez amplement une fois ou deux, prenez quelques secondes pour réfléchir et retourner la formule à votre avantage.
N : Je suis mauvais, j'ai loupé l'accélération décisive
P : j'ai commis une erreur que je ne referai plus. Grâce à cette erreur j'ai appris et suis devenu meilleur.
N : Je suis fatigué, je vais craquer
P : ma respiration est ample, je la maintien ainsi.
N : voilà une montée, je ne suis pas bon en montée, je vais encore souffrir et perdre beaucoup de vitesse.
P : la pente est là, elle va me permettre de renforcer la force de mes cuisses
N : ils ont tous l'air d'être bons, ils vont me battre
P : il y a des concurrents de qualités, ils vont pouvoir m'aider à faire une bonne performance.
Pour plus d'efficacité vous pouvez rassembler sur une feuille l'ensemble des pensées négatives qui vous assaillent et les remplacer par un énoncé positif. Le moment venu, vous n'aurez plus qu'à invoquer et à vous imprégner de cette nouvelle formule.
Par ailleurs, vous pouvez penser positif en vous appuyant sur l'imagerie mentale. Par exemple, construire un scénario de course dans lequel vous accomplissez un objectif. Rappelez-vous de faire participer vos différents sens, de sentir la sueur couler le long de vos joues, de voir le temps de passage sur votre montre.
Pour faire face au stress, une attitude encore plus élaborée consiste à hiérarchiser ses peurs.
5.2.3 La désensibilisation systématique
Cette forme de gestion du stress demande de maîtriser les techniques de relaxation musculaire. Elle s'appuie sur l'affrontement direct des peurs grâce à la relaxation. Dans un premier temps, la personne fait une liste des dix situations qu'elle appréhende le plus. Elle hiérarchise ces situations de la moins à la plus anxiogène. Il est évident que la liste des cas de figure peut se réduire à un contexte donné. Par exemple un athlète pourra se donner dix situations entourant une course : parler avec des concurrents, attendre dans les tribunes, arriver au stade, s'échauffer, s'habiller, se faire appeler par le starter, se mettre en position de départ, se dire en course que la souffrance va bientôt arriver, vivre l'incapacité à accélérer, avoir mal aux jambes et souffrir dans la dernière partie de la course.
La phase suivante consiste à se représenter d'abord la situation la moins anxiogène jusqu'à ce que les premiers signes de tension arrivent. Dès qu'ils sont ressentis, la personne se relaxe en utilisant par exemple la technique de relaxation progressive . La scène est alors visualisée à nouveau. Le cycle se poursuit ainsi jusqu'à ce que les situations puissent être représentées sans stress.
Pour finir, signalons, que vous pouvez évacuer le stress par de petits comportements très simples à mettre en place.
La relaxation ponctuelle
Ceux que le retour à soi stresse plus qu'il ne relaxe peuvent centrer leur attention sur l'extérieur et comme nous l'avons déjà dit sur le présent. Sourire, s'ouvrir aux autres, demander des nouvelles en écoutant sincèrement ce que dit son interlocuteur, prendre en compte le présent à travers le charme des lieux, l'effet du vent dans les arbres peuvent aider à fuir le stress.
Mais aussi décontracter les muscles de son visage en posant la paume des mains sur le haut des joues et en tirant doucement, décontracter son cou, laisser retomber sa langue sont autant de moyens d'oublier ses petits soucis et d'apaiser les tensions musculaires.
L'athlète peut également se donner un plan de course afin de lui permettre de réduire le stress lié à l'inconnu.
5.3 Visualiser le geste sportif
Dans une page précédente, nous avons pu nous exercer à l'imagerie mentale . Cette technique peut être utile pour visualiser le déroulement d'une course. Elle peut également être utilisée comme aide à l'apprentissage du geste technique de course.
Pour ce faire, rappelez-vous que vous pouvez utiliser l'imagerie interne basée sur les sensations du corps (tensions musculaires, positions des articulations.) et l'imagerie externe basée principalement sur le visuel. Vous pouvez vous centrer sur un point particulier par exemple la pose de pied ou sur le geste dans sa globalité. Vous pouvez vivre le geste sans rien ajouter d'autres ou vous voir évoluer sur différents sols, sur le plat ou en côtes, fatigué ou très léger. Souvenez-vous de penser positif ; associez plus souvent votre visualisation à une sensation de légèreté, de douceur, à un mouvement coulé. Utilisez des mots tels que coule, air, haut, fluide. toute acception qui vous fait penser à un mouvement pur, que rien n'entrave. Enfin aidez-vous de modèles extérieurs. Regardez par exemple un reportage sur les guépards. Voyez le mouvement cyclique que font ses pattes, la rapidité au sol, la légèreté en l'air. Voyez autour de vous, les appuis du chat qui court, le mouvement des pattes avant du cheval au trot. Mimez avec vos bras le cycle des jambes, tête haute. Mettez-vous en appui sur une jambe tendue, ressentez en fermant les yeux le mouvement de la jambe libre.
N'hésitez pas à employer la relaxation et la respiration pour améliorer la sensation de facilité associée à l'imagerie mentale mais aussi à toute situation réelle vécue comme stressante. En outre, la maîtrise de la respiration est particulièrement importante tant les sportifs ont tendance, lorsque la fatigue arrive, à prendre une respiration saccadée et peu profonde qui rajoute encore à la tension musculaire générale.
Ces techniques seront particulièrement efficaces si vous les utilisez avant et après votre entraînement. Avant de sortir courir, vous pouvez faire un petit rappel de sensation simplement en fermant les yeux et en vous représentant une image que vous avez l'habitude d'employer ; le toucher du sol par la patte du chat par exemple.
De nombreuses stratégies peuvent nous aider à progresser vers plus d'assurance. Ces stratégies nous appartiennent, elles sont le fruit de notre choix, l'expression de nos valeurs et la réalisation de notre travail. Car du travail il en faut !
La transformation de soi passe par des répétitions innombrables. Même si les effets se font sentir rapidement, les oublis sont fréquents. Pour peu que nous acceptions ces retours à nos vieilles habitudes comme des rappels du chemin que nous parcourons, elles deviendront des aides et non plus des entraves à notre changement intérieur.