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6.3.3. LES DIFFÉRENTES ASSURANCES | ![]() |
Les assurances de dommages
Elles sont fondées sur le principe dit indemnitaire. Le bénéficiaire d'une indemnité pour dommages doit en principe être financièrement remis dans l'état où il se serait trouvé si le sinistre ne s'était produit, mais sans en tirer un profit quelconque.
L'assurance de choses
C'est la forme d'assurance la plus ancienne et la plus simple: le propriétaire d'un bien se protège contre la réduction fortuite de la valeur de son patrimoine résultant de la destruction, de l'incendie, du vol...
L'assurance de responsabilités
Il s'agit aussi de garantir la valeur du patrimoine, mais cette fois contre les conséquences pécuniaires exposées par la réparation due à autrui des dommages causés par l'assuré lui-même, par les personnes dont il répond (enfants, employés) ou par les choses qu'il a sous sa garde.
Jadis condamnée pour des raisons morales, puis objet de réticences par la crainte de la « déresponsabilisation » des assurés, cette assurance est devenue primordiale de nos jours, et même obligatoire dans certains cas (voir ci-dessus).
Elle est par ailleurs presque automatiquement liée à certains contrats (contrats de prêt, contrat de location immobilière, etc.).
Les prestations de l'assureur
En résumé, l'assureur de dommages verse, en cas de sinistre garanti, une indemnité visant à rétablir la valeur d'un patrimoine affectée par un dommage direct (assurance de choses) ou causé à autrui (assurance de responsabilités). Elle est donc directement fonction du dommage.
Dans la quasi-totalité des cas la prestation de l'assureur est financière. On rencontre des cas d'indemnisation en nature, par exemple pour le bris de glaces.
Les assurances de personnes
Il ne s'agit plus de réparer pécuniairement un dommage, mais de verser une prestation forfaitaire déclenchée par la réalisation d'un risque affectant la personne de l'assuré : décès, accident, maladie.
Trois acteurs - qui peuvent être confondus - entrent en jeu dès lors : le contractant (ou souscripteur) qui paie les primes, l'assuré dont le décès déclenche la prestation de l'assureur, et le bénéficiaire qui reçoit le capital ou la rente en cas de décès de l'assuré. Le montant de la prime est calculé à l'aide d'une table statistique de mortalité, et en fonction de la durée de l'assurance et bien entendu de l'âge de l'assuré.
L'assureur de personnes verse, en cas de réalisation du risque couvert, une allocation forfaitaire calculée dès la signature du contrat, et qui est donc indépendante du préjudice subi.
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